Les Grands personnages de l'Urbanisation

récente de Paris

Eugène POUBELLE

Baron HAUSSMANN

Eugène BELGRAND

Pierre-SImon GIRARD

Louis HERICART DE THURY

Fulgence BIENVENÜE

Emile GERARDS

Edouard-Alfred MARTEL

Napoléon BONAPARTE

GUILLAUMOT

 

Eugène POUBELLE (1831- xxxx)                                 

Eugène Poubelle, né à Caen,préfet de la Seine, donna son nom à la boîte à ordures dont il imposa l'usage en 1884.

Le 7 mars 1884, le préfet de la ville de Paris, Eugène Poubelle, oblige les propriétaires d'immeubles parisiens à mettre à disposition des locataires des récipients communs, munis d'un couvercle et de capacité suffisante, pour recevoir les résidus ménagers. L'arrêté est historique et le nom de son instigateur est passé à la postérité. Les "poubelles" du préfet ont traversé les générations et font partie intégrante de notre environnement. Il occupera dfférents postes administratifs, Eugène Poubelle manifeste une profonde préoccupation à l'égard des problèmes d'hygiène et d'assainissement. A Grenoble, il était pratiquement parvenu à convaincre la mairie de faire regrouper les déchets dans des baquets. Sa mutation en Corse reportera le projet. C'est à Paris quelques temps plus tard qu'il parvient à mettre en oeuvre une politique de collecte qui fera date. Non sans mal. D'une part, les édiles locaux acceptent difficilement de devoir suivre des directives édictées par l'Etat mais surtout, il faut combattre les habitudes et apaiser la colère de toute une corporation de chiffonniers et autres biffins qui vit de la récupération et du recyclage des ordures. Eugène Poubelle fera preuve de diplomatie et de ténacité. Bien lui en pris : Près de 120 ans plus tard, il montre qu'il a toujours raison.


Le décret de Monsieur Poubelle - 1884

"Il devient désormais interdit de jeter par les fenêtres, tant de jour que de nuit, aucune eaux, urines, matières fécales et autres ordures sous peine de trois cents livres d'amende". Ce règlement, que l'on croirait être édicté dans le plus profond Moyen Age, remonte à 1870 : tout juste 131 ans. Depuis les choses ont fort heureusement évolué. L'arrêté de 1884 d'Eugène Poubelle fixant les dimensions des récipients à ordures et assignant leur collecte avec un véhicule, est le point de départ en France d'une véritable organisation de la collecte des ordures ménagères. "

"Hier matin, un grand nombre de chiffonniers se sont réunis dans la rue Saint Georges, et, dans un meeting improvisé, ont protesté contre l'arrêté de M. Poubelle, Préfet de la Seine, relatif aux ordures ménagères. On sait que c'est à partir d'aujourd'hui que cet arrêté qui exige de placer les ordures dans des boîtes spéciales sera exécutoire. Ce qu'il y a de plus étrange, dans cet arrêté, c'est qu'il y est donné ordre aux habitants de Paris de trier leurs débarras ménagers et d'éviter ainsi cette peine sur entrepreneurs de déblaiement; en effet, l'ordonnance du Préfet force à faire deux tas d'ordures : les trognons de choux d'un côté, les tessons de bouteilles et les chiffons de l'autre. On n'est pas plus tyranniquement fantaisiste. Vous serrez qu'un de ces jours, le Préfet de La Seine nous forcera d'aller porter ordures dans son cabinet" - Information trouvé dans " Le Petit Parisien" du 10 janvier 1884.

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Le Baron HAUSSMANN (xxxx - xxxx)                       

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 Eugène Marie-François BELGRAND (1810 -1878)

C'est vers 1200 que Philippe Auguste fait paver les rues de Paris et prévoit, en leur milieu, une rigole d'évacuation. Dès 1370, Hugues AUBRIOT, prévôt de Paris, fait construire, rue Montmartre, un égout voûté et maçonné qui rejoint le ruisseau de Ménilmontant. Le réseau se développe alors lentement au fil des siècles et il faut attendre 1850, avec l'arrivée du Baron HAUSSMANN, préfet de la Seine, et de l'ingénieur Eugène BELGRAND, pour que se développe le réseau d'égouts actuel et l'approvisionnement en eau de Paris.
Ainsi est constitué un double réseau de distribution d'eau (potable et non potable) et un réseau d'égouts dont la longueur atteint 600 km en 1878.

Eloge Historique à Eugène BELGRAND

(source BNF)

Eugène Belgrand entre à l'Ecole polytechnique en 1829 et, après avoir participé au mouvement insurrectionnel de 1830, entre à l'Ecole des ponts et chaussées en 1831. La géologie y est alors très peu enseignée, l'hydrologie est ignorée. Pourtant, suite à l'observation d'un incident, (une crue qui vient détruire les travaux de construction d'un ponceau sur une petite rivière de la Côte-d'Or), Belgrand devine et étudie les relations existant entre la constitution géologique du sol et le régime des eaux et, en 1846, il fait présenter par Arago à l'Académie des sciences ses Etudes hydrologiques dans la partie supérieure du bassin de la Seine, mémoire qui établit sa réputation de savant.

Alors qu'il a été attaché en 1845 au service de l'Yonne à Avallon, il publie, en 1849, la description de la distribution d'eau d'Avallon. En 1851, il fait paraître la carte géologique de l'arrondissement d'Avallon et commence la série d'études hydrologiques qu'il devait continuer sans exception durant vingt sept ans.

Haussmann, préfet de l'Yonne, le remarque. Devenu préfet de la Seine, il appelle Belgrand au service de la ville et le charge d'étudier les possibilités de développement de l'approvisionnement en eau de la capitale, le nommant, en 1852, au service de la navigation de la Seine entre Paris et Rouen. En 1867, il reçoit le titre de directeur des eaux et égouts de Paris; il dirige la réalisation du grand réseau d'égouts qui contribua notablement à l'assainissement de la capitale, qui se présentait jusque là comme un gigantesque cloaque. En outre, il dirige pendant douze ans le service hydrométrique du bassin de la Seine, service qui sert de modèle aux services comparables organisés plus tard dans les autres bassins des grands fleuves de France et qui permet d'établir un système d'annonce des crues.

On lui doit la dérivation de la Vanne et la construction des réserves de Montsouris.

Il est nommé membre libre de l'Académie des sciences en 1861. Il reçoit, en 1871, la croix de commandeur de la Légion d'honneur, pour avoir continué à assurer, durant le siège de Paris, malgré les difficultés, le mouvement des eaux, des égouts et des vidanges. Il meurt à Paris le 8 avril 1878.

Outre une série de mémoires sur la géologie du bassin de Paris, de nombreux documents administratifs sur le service des eaux et égouts et sur l'assainissement de la capitale, Eugène Belgrand publie trois grands ouvrages formant le commencement d'une histoire des travaux souterrains de Paris : une Etude préliminaire sur le régime des eaux dans le bassin de la Seine (1873), Les Aqueducs romains (1875) et Les Anciennes eaux. Une quatrième partie, Les Eaux nouvelles, est publiée en 1882 par un des collaborateurs de Belgrand. Une cinquième partie, Les Egouts, achève l'histoire des travaux dirigés par Belgrand pour l'alimentation et l'assainissement de Paris.

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Pierre-Simon GIRARD (xxxx - xxxx)                              

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Louis HERICART DE THURY (xxxx - xxxx)                 

En juin 1827, le vicomte Louis Héricart de Thury apporte au roi Charles X le décret de création de la Société royale d'Horticulture de Paris(1) et il lui dit: « Sire, Je vous présente l'horticulture, cette science tranquille ». Plus tard, il ajoutera : « et aussi un art subtil et élégant ».

Cette société, qui a fêté l'an passé ses 170 ans, est en réalité la fille de l'Académie d’Agriculture de France dont, à l'époque, Héricart de Thury était le président. Académie des fleurs et des jardins, elle est à L'origine de quelques deux cents sociétés d'horticulture de province qui lui sont affiliées.

Notre vicomte descendait d'une famille de magistrats. La Révolution l'a empêché de poursuivre la tradition et il est brillamment entré à l'École des Mines. Par sa mère Louis Héricart était le neveu du comte Antoine Ferrand, devenu célèbre comme pair de France ministre de Louis XVIII, historien et membre de l'Académie française.

Royaliste légitimiste, il avait traversé l'Empire dans la neutralité et dès 1815, il se met au service de Bourbons. Comme rapporteur et négociateur il est à l'origine de l'achat par l'État du Palais Bourbon au prince de Condé, le 22 juillet 1827, pour le prix de 5 250 000 F.

Fidèle à ses convictions, il défendu ardemment le roi Char les X et soutenu le ministère Villèle. Après la révolution de 1830, il a beaucoup souffert et subi une éclipse pendant quelques année concentrant son action sur l'agronomie et l'horticulture, mais se contemporains le surnommaient « l'homme de la droiture » et son talent, unanimement reconnu, lui permis de poursuivre ses projets jusqu'à sa mort en 1854.

Louis Héricard-Ferrand de Thury fait partie de ces hommes extraordinaires qui ont fait progresser la science, qui ont réussi dans de multiples entreprises, mais qui ont été injustement oubliés car l'histoire(2). Grand commis de l’état il a aménagé les catacombes, consolidé les carrières de la capitale et créé ce que l'on appelle toujours aujourd'hui le Paris souterrain. Il a présidé à la construction du Palais de la Bourse et inventé les puits artésiens, dont celui de Grenelle après sept ans de travaux et, malgré les critiques acerbes. Il fut également le premier restaurateur des Thermes et de l'hôtel de Cluny.

 Excellent agronome et savant  académicien, il fut le promoteur de la science horticole et considéré comme un « président perpétuel de  l'agriculture ». Pour les initiés, il reste l'homme de l'irrigation, l'introducteur dans les rues de Paris du sophora, du tilleul argenté et du catalpa et, en France, des premiers cèdres algériens en vue du reboise ment. Et combien d'autres réalisations qui paraissent évidentes aujourd'hui ! Lors de sa mort, le 18  janvier 1854, il terminait un ouvrage sur la diversité des marbres en Italie.
 Cet homme étonnant fut cons tamment dominé par deux sentiments : l'amour de ses semblables et l'amour du travail. Il avait foi en  ses idées et n'a jamais changé d'opinions. Sa tolérance envers les autres et l'aménité de ses propos ne l'em pêchaient pas, dans ses recherches comme en politique, d'avoir la volonté et la témérité de ceux qui  veulent convaincre.

 

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Fulgence BIENVENÜE (xxxx - xxxx)                             

Il est familièrement surnommé le "Père du Métro Parisien"

 

Ingénieur français né en 1852 à Uzel (Bretagne), Bienvenüe colonel de réserve d'un régiment du génie à consacré 35 ans de sa vie à la réalisation du métro parisien.

Il faut savoir qu'il a pris sa retraite le 6 décembre 1932, à l'âge de 80 ans !!! 

Le projet lui a été confié dès 1895 et il en mena l'étude jusqu'en 1898. Le 18 juillet 1900, la première ligne de métro voyait le jour. Pour cet exploit, il fut élevé au grade "d'Officier de la Légion d'Honneur".

 

Le 2 août 1914, Fulgence Bienvenüe désire être mobilisé pour la 1ère Guerre Mondiale, il a quand même 62 ans !!! Mais on n'accepte pas cette demande, car on le juge plus utile à son poste. Il continue donc ses travaux du métro et en 1926 le Maréchal Foch l'élève au grade de "Grand Croix de la Légion d'Honneur". La presse n'en parle même pas, il faut dire qu'elle à été presque toujours hostile au métro.

Le 6 décembre 1932 Fulgence Bienvenüe prend une retraite méritée à l'âge de 80 ans. En 1933 la station et la place du Maine prennent son nom par décision unanime du conseil municipal de Paris.

Il décède le 3 août 1936 et est inhumé au Cimetière du Père-Lachaise dans la plus stricte intimité. Ses obsèques seront occultées par celles de Louis Blériot. Il aura eu en tout et pour tout 4 ans de retraite.

 

 

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Emile GERARDS (1859- xxxx)                                       

Né le 22 Février 1859 à Paris.

Il a fait une très longue carrière à l'I.G.C. :
- A 15 ans, il entre à l'Inspection des Carrières en tant que Attaché à la Ville de Paris (01/08/1874)
- A 18 ans, il devient Piqueur Stagiaire (01/08/1877)
- A 21ans, il occupe un poste de Conducteur (01/03/1880)
- A 41ans, il fut nommé Sous-Inspecteur Municipal (16/03/1900)
- A 49 ans, il obtient le titre de Sous-Ingénieur Municipal (09/03/1908)
- A 62 ans, la Ville de Paris lui accorde une retraite bien méritée (30/06/1921).
Il est finalement nommé Ingénieur Honoraire des Travaux Publics de la Ville de Paris
Il meurt à 70 ans le 20 Avril 1929.

Il a aussi été nommé successivement :
- A 37 ans, Officier d'Académie (05/01/1896)
- A 43 ans, Officier de l'Instruction Publique (08/09/1902)
- A 50 ans, Chevalier du Mérite Agricole (30/01/1909)
- A 59 ans, Chevalier de la Légion d'Honneur (31/10/1918)

Il a consacré son existence entière à son travail, aux carrières souterraines. Ces anciennes carrières auront été son cadre de vie et de travail durant 55 ans ....
Une seule interruption pour ses obligations militaires, du 30 Septembre 1880 au 16 Février 1883, en Algérie où il obtint néanmoins la Médaille Coloniale.

On peut donc lui pardonner, au vu de ces états de service, ces quelques petits tags fait pendant son adolescence et que l'on peut encore trouver sur certains murs de confortation.

 

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Edouard Alfred MARTEL (xxxx - xxxx)                          

Père de la spéléologie Française, il établit ses principes de base . Découvre la perte et résurgence de XXXXXXX , explore le Gouffre de Padirac en XXXX.

 

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Napoléon BONAPARTE (xxxx - xxxx)                           

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GUILLAUMOT (xxxx - xxxx) 

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