Les Grands
personnages de l'Urbanisation
récente de Paris
Eugène POUBELLE (1831- xxxx) |
Eugène Poubelle, né à Caen,préfet de la
Seine, donna son nom à la boîte à ordures dont il imposa l'usage en 1884. Le 7 mars 1884, le préfet de la ville de
Paris, Eugène Poubelle, oblige les propriétaires d'immeubles parisiens à
mettre à disposition des locataires des récipients communs, munis d'un
couvercle et de capacité suffisante, pour recevoir les résidus ménagers.
L'arrêté est historique et le nom de son instigateur est passé à la
postérité. Les "poubelles" du préfet ont traversé les générations
et font partie intégrante de notre environnement. Il occupera dfférents postes administratifs, Eugène Poubelle
manifeste une profonde préoccupation à l'égard des problèmes d'hygiène et
d'assainissement. A Grenoble, il était pratiquement parvenu à convaincre la
mairie de faire regrouper les déchets dans des baquets. Sa mutation en Corse
reportera le projet. C'est à Paris quelques temps plus tard qu'il parvient à
mettre en oeuvre une politique de collecte qui fera date. Non sans mal. D'une
part, les édiles locaux acceptent difficilement de devoir suivre des
directives édictées par l'Etat mais surtout, il faut combattre les habitudes
et apaiser la colère de toute une corporation de chiffonniers et autres
biffins qui vit de la récupération et du recyclage des ordures. Eugène
Poubelle fera preuve de diplomatie et de ténacité. Bien lui en pris : Près de
120 ans plus tard, il montre qu'il a toujours raison.
"Il devient désormais interdit de
jeter par les fenêtres, tant de jour que de nuit, aucune eaux, urines,
matières fécales et autres ordures sous peine de trois cents livres
d'amende". Ce règlement, que
l'on croirait être édicté dans le plus profond Moyen Age, remonte à 1870 :
tout juste 131 ans. Depuis les choses ont fort heureusement évolué. L'arrêté
de 1884 d'Eugène Poubelle fixant les dimensions des récipients à ordures et
assignant leur collecte avec un véhicule, est le point de départ en France
d'une véritable organisation de la collecte des ordures
ménagères. "
Revenir en haut de cette page |
Le Baron HAUSSMANN (xxxx - xxxx) |
Revenir en haut de cette page |
Eugène Marie-François BELGRAND (1810 -1878) |
C'est vers 1200 que Philippe Auguste fait paver
les rues de Paris et prévoit, en leur milieu, une rigole d'évacuation. Dès
1370, Hugues AUBRIOT, prévôt de Paris, fait construire, rue Montmartre, un
égout voûté et maçonné qui rejoint le ruisseau de
Ménilmontant. Le réseau se développe alors lentement au fil des siècles et il
faut attendre 1850, avec l'arrivée du Baron HAUSSMANN, préfet de la
Seine, et de l'ingénieur Eugène BELGRAND, pour que se développe
le réseau d'égouts actuel et l'approvisionnement en eau de Paris. Eloge
Historique à Eugène BELGRAND (source
BNF) Eugène Belgrand entre à l'Ecole
polytechnique en 1829 et, après avoir participé au mouvement insurrectionnel
de 1830, entre à l'Ecole des ponts et chaussées en 1831. La géologie y est
alors très peu enseignée, l'hydrologie est ignorée. Pourtant, suite à
l'observation d'un incident, (une crue qui vient détruire les travaux de
construction d'un ponceau sur une petite rivière de la Côte-d'Or),
Belgrand devine et étudie les relations existant entre la constitution
géologique du sol et le régime des eaux et, en 1846, il fait présenter par
Arago à l'Académie des sciences ses Etudes hydrologiques dans la partie
supérieure du bassin de la Seine, mémoire qui établit sa réputation de
savant. Alors qu'il a été attaché en 1845 au
service de l'Yonne à Avallon, il publie, en 1849, la description de la
distribution d'eau d'Avallon. En 1851, il fait paraître la carte géologique
de l'arrondissement d'Avallon et commence la série d'études hydrologiques
qu'il devait continuer sans exception durant vingt sept ans. Haussmann, préfet de l'Yonne, le remarque.
Devenu préfet de la Seine, il appelle Belgrand au service de la ville et le charge d'étudier les possibilités de développement de
l'approvisionnement en eau de la capitale, le nommant, en 1852, au service de
la navigation de la Seine entre Paris et Rouen. En 1867, il reçoit le titre
de directeur des eaux et égouts de Paris; il dirige la réalisation du grand
réseau d'égouts qui contribua notablement à l'assainissement de la capitale,
qui se présentait jusque là comme un gigantesque cloaque. En outre, il dirige
pendant douze ans le service hydrométrique du bassin de la Seine, service qui
sert de modèle aux services comparables organisés plus tard dans les autres
bassins des grands fleuves de France et qui permet d'établir un système
d'annonce des crues. On lui doit la dérivation de la Vanne et
la construction des réserves de Montsouris. Il est nommé membre libre de l'Académie
des sciences en 1861. Il reçoit, en 1871, la croix de commandeur de la Légion
d'honneur, pour avoir continué à assurer, durant le siège de Paris, malgré
les difficultés, le mouvement des eaux, des égouts et des vidanges. Il meurt
à Paris le 8 avril 1878. Outre une série de mémoires sur la
géologie du bassin de Paris, de nombreux documents administratifs sur le
service des eaux et égouts et sur l'assainissement de la capitale, Eugène
Belgrand publie trois grands ouvrages formant le commencement d'une histoire
des travaux souterrains de Paris : une Etude préliminaire sur le régime des
eaux dans le bassin de la Seine (1873), Les Aqueducs romains (1875) et Les
Anciennes eaux. Une quatrième partie, Les Eaux nouvelles, est publiée en 1882
par un des collaborateurs de Belgrand. Une cinquième partie, Les Egouts,
achève l'histoire des travaux dirigés par Belgrand pour l'alimentation et
l'assainissement de Paris. Revenir en haut de cette page |
|
Pierre-Simon GIRARD (xxxx - xxxx) |
Revenir en haut de cette page |
Louis HERICART DE THURY (xxxx - xxxx) |
En juin 1827, le vicomte Louis Héricart de Thury apporte au
roi Charles X le décret de création de la Société royale d'Horticulture de
Paris(1) et il lui dit: « Sire, Je vous présente l'horticulture, cette
science tranquille ». Plus tard, il ajoutera : « et aussi un art subtil et
élégant ». Cette société, qui a fêté l'an passé ses
170 ans, est en réalité la fille de l'Académie d’Agriculture de France dont,
à l'époque, Héricart de Thury
était le président. Académie des fleurs et des jardins, elle est à L'origine
de quelques deux cents sociétés d'horticulture de province qui lui sont
affiliées. Notre vicomte descendait d'une famille de
magistrats. La Révolution l'a empêché de poursuivre la tradition et il est
brillamment entré à l'École des Mines. Par sa mère Louis Héricart
était le neveu du comte Antoine Ferrand, devenu célèbre comme pair de France
ministre de Louis XVIII, historien et membre de l'Académie française. Royaliste légitimiste, il avait traversé
l'Empire dans la neutralité et dès 1815, il se met au service de Bourbons.
Comme rapporteur et négociateur il est à l'origine de l'achat par l'État du
Palais Bourbon au prince de Condé, le 22 juillet 1827, pour le prix de 5 250
000 F. Fidèle à ses convictions, il défendu
ardemment le roi Char les X et soutenu le ministère Villèle. Après la
révolution de 1830, il a beaucoup souffert et subi une éclipse pendant
quelques année concentrant son action sur l'agronomie et l'horticulture, mais
se contemporains le surnommaient « l'homme de la droiture » et son talent,
unanimement reconnu, lui permis de poursuivre ses projets jusqu'à sa mort en
1854. Louis Héricard-Ferrand
de Thury fait partie de ces hommes extraordinaires
qui ont fait progresser la science, qui ont réussi dans de multiples
entreprises, mais qui ont été injustement oubliés car l'histoire(2).
Grand commis de l’état il a aménagé les catacombes, consolidé les carrières
de la capitale et créé ce que l'on appelle toujours aujourd'hui le Paris
souterrain. Il a présidé à la construction du Palais de la Bourse et inventé
les puits artésiens, dont celui de Grenelle après sept ans de travaux et,
malgré les critiques acerbes. Il fut également le premier restaurateur des
Thermes et de l'hôtel de Cluny. Excellent agronome et savant
académicien, il fut le promoteur de la science horticole et considéré comme
un « président perpétuel de l'agriculture ». Pour les initiés, il reste
l'homme de l'irrigation, l'introducteur dans les rues de Paris du sophora, du
tilleul argenté et du catalpa et, en France, des premiers cèdres algériens en
vue du reboise ment. Et combien d'autres réalisations qui paraissent
évidentes aujourd'hui ! Lors de sa mort, le 18 janvier 1854, il
terminait un ouvrage sur la diversité des marbres en Italie. Revenir en haut de cette page |
Fulgence BIENVENÜE (xxxx - xxxx) |
Il est familièrement surnommé le
"Père du Métro Parisien" Ingénieur français né en 1852 à Uzel (Bretagne), Bienvenüe colonel de réserve d'un
régiment du génie à consacré 35 ans de sa vie à la réalisation du métro
parisien. Il faut savoir qu'il a pris sa retraite le
6 décembre 1932, à l'âge de 80 ans !!! Le projet lui a été confié dès 1895 et il
en mena l'étude jusqu'en 1898. Le 18 juillet 1900, la première ligne de métro
voyait le jour. Pour cet exploit, il fut élevé au grade "d'Officier de
la Légion d'Honneur". Le 2 août 1914, Fulgence Bienvenüe désire
être mobilisé pour la 1ère Guerre Mondiale, il a quand même 62 ans !!! Mais
on n'accepte pas cette demande, car on le juge plus utile à son poste. Il
continue donc ses travaux du métro et en 1926 le Maréchal Foch l'élève au
grade de "Grand Croix de la Légion d'Honneur". La presse n'en parle
même pas, il faut dire qu'elle à été presque toujours hostile au métro. Le 6 décembre 1932 Fulgence Bienvenüe
prend une retraite méritée à l'âge de 80 ans. En 1933 la station et la place
du Maine prennent son nom par décision unanime du conseil municipal de Paris. Il décède le 3 août 1936 et est inhumé au
Cimetière du Père-Lachaise dans la plus stricte intimité. Ses obsèques seront
occultées par celles de Louis Blériot. Il aura eu en tout et pour tout 4 ans
de retraite. Revenir en haut de cette page |
Emile GERARDS (1859- xxxx) |
Né le 22 Février 1859 à
Paris. Revenir en haut de cette page |
Père de la spéléologie
Française, il établit ses principes de base .
Découvre la perte et résurgence de XXXXXXX , explore
le Gouffre de Padirac en XXXX. Revenir en haut de cette page |
Napoléon BONAPARTE (xxxx - xxxx) |
Revenir en haut de cette page |
GUILLAUMOT (xxxx - xxxx) |
Revenir en haut de cette page |
Revenir au Sommaire